Un financement français : 40 millions d’euros pour des projets hydrauliques

40 millions d'euros de la France pour des projets hydrauliques en Mauritanie

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Le gouvernement mauritanien a signé avec celui de la France deux accords pour un montant de 40 millions d’euros destinés au financement de la mobilisation des eaux de surface.
Un financement français : 40 millions d’euros pour des projets hydrauliques
Cet accord a été signé pour la Mauritanie par le ministre de l’économie et du développement durable, Abdessalam ould Mohamed Saleh et pour la France par son ambassadeur à Nouakchott Alexandre Garcia et la directrice de l’agence française de développement, Bénédicte Brusset.

La première convention de crédit est d’un montant de 35 millions d’Euros tandis que la seconde porte sur une subvention à hauteur de 5 millions d’Euros, montants auxquels s’ajoutent 4 millions d’euros une contribution de l’état mauritanien.

Selon un communiqué de l’ambassade de France à Nouakchott, ces deux accords entrent dans le cadre de l’appui à l’amélioration de l’accès à l’eau et à l’assainissement en Mauritanie.

Ce projet mené participera d’une part, à la réhabilitation et la valorisation agropastorale de 36 barrages pour une surface d’exploitation de 2 500 hectares au bénéfice de 18 000 ménages et d’autre part, au renforcement de la gouvernance du secteur de l’hydraulique en cohérence avec la stratégie nationale pour un accès durable à l’eau et l’assainissement à l’horizon 2030.

Selon la même source la réhabilitation des 36 barrages dans 9 wilayas sera doublée d’un accompagnement social et financier des populations locales à travers un guichet de microprojets, des champs écoles et la mise en place des organisations de gestion des infrastructures agro-pastorales (OGIAP).

Périmètres irrigués villageois, maraichage par des coopératives féminines et régénération des parcours de transhumance seront soutenues grâce à ces enveloppes locales.

La seconde partie du financement sera orientée vers l’accompagnement des priorités et des réformes du secteur telles que définies par le ministère de l’hydraulique et de l’assainissement, dont notamment la mise en place du système national d’Information sur l’eau et l’assainissement (SNIEA), la définition d’une stratégie nationale de gestion Intégrée de la ressource en eau (GIRE) et le renforcement de l’ensemble des structures du secteur par des dispositifs de formation et d’appui technique.
Sahara Média