Il a été lâchement tué par ses ...compagnons le 15 octobre 1987. Voilà ce que j'écrirais, depuis Sélibaby, dans le Jeune Afrique N1459-1460 du 21/28 décembre 1988
BP 250 Spécial courrier des lecteurs : "Nous nous réjouissons malgré nous de ta mort, car elle est le symbole de la Dignité. Tu as bien osé dire : "C'est moi qu'ils cherchent." Diallo Bios (élève), Sélibaby, Mauritanie.
Et en octobre 1995 le journaliste Malgache, son plus qu’ami, Sennen Andriamirado me reçoit dans son bureau à Jeune Afrique. Ayant contribué à vulgariser la pensée et fougue de Thomas Sankara, il me remet avec dédicaces ses livres : "Sankara le Rebelle", "Il s'appelait Sankara" (Ed JA) et des piles d'articles sur le héros très tôt arraché à l'affection d'une jeunesse qui commençait à rêver d'autres pouvoirs.
Depuis j'ai épousé une ligne éditoriale, qui reste mienne. J'écrirai divers articles sur l’homme, dont "Sankara un ange est passé" dans le Magazine BLACKMEN N°7 décembre 1999-janvier 2000.
J'aurai l'opportunité de rencontrer sa veuve Mariam en France. Et sur les pistes, en vue de mieux connaître la pensée de l'homme, je me rends plusieurs fois au Burkina à la faveur du Fespaco et d'autres opportunités et ma bibliothèque s'offre tout sur lui !
Aujourd’hui 15 octobre 2025, Thomas Sankara demeure toujours dans les esprits !
BIOS DIALLO