Mardi, pour la deuxième journée consécutive, la grève des médecins résidents, qui réclament un recrutement direct dans les emplois publics immédiatement après la fin de la formation, et la mise en place d’un système clair de formation des médecins résidents avec des objectifs pédagogiques selon les années, continue.

Les médecins demandent également d’ouvrir la porte aux médecins résidents pour obtenir des diplômes universitaires au DU dans toutes les spécialités et de leur offrir des programmes dans l’intérêt de la Faculté de médecine, ainsi que la participation d’un représentant des médecins résidents à la réunion des chefs de département pour les transferts entre hôpitaux.

Parmi les revendications également réclamées par les manifestants de la grève qui a débuté lundi pacifiquement, il y a une augmentation du salaire des résidents qui soit proportionnelle au niveau de travail et de formation, et qu’elle atteigne 50% du salaire du spécialiste , ainsi que des cours théoriques et appliqués pour toutes les spécialisations avec un système d’études clair à partir de l’année universitaire suivante.

Les médecins parlent d’autres demandes, notamment : une majoration annuelle et l’octroi d’une allocation de risque, portant l’indemnité d’entretien du résident à 2.000 nouveaux ouguiya, ainsi qu’un congé annuel pouvant aller jusqu’à un mois pour chaque résident et un congé de maternité pouvant aller jusqu’à 90 jours.
MADAR

La police disperse une manifestation des médecins internes

Ce mercredi matin 24 avril 2024, la police a dispersé une manifestation organisée par des médecins internes sur la place de la Liberté, devant le siège du Parlement, au centre de Nouakchott, dans le cadre de leur mouvement de grève, pour exiger la mise en œuvre d’un accord signé entre eux et le ministère de la Santé.

Lundi dernier, les médecins internes se sont mis en grève pour faire pression sur le ministère de la Santé afin qu’il mette a exécution l’accord susmentionné.

Le Syndicat national des médecins résidents a déclaré que la grève « a paralysé le travail des hôpitaux et provoqué des attroupements et des pressions dans les services de nombreux hôpitaux » de Nouakchott.

Le Syndicat des médecins résidents avait appelé il y a quelques jours à reprendre la grève, à la lumière de ce qu’il a décrit comme l’incapacité du ministère à répondre à ses revendications, notamment celles liées à l’application des dispositions contenues dans l’accord conclu à la fin de l’année dernière.