Le premier lot de gaz mauritanien exporté se fera début 2024

2024, date d'exploitation du gaz mauritanien mais Boidiel Ould Houmeid, maire de NDiago trouve que l

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Le ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Mines, porte-parole du gouvernement mauritanien, Nani Ould Chrougha, a déclaré : « Le premier lot d’exportation de gaz mauritanien devrait avoir lieu au premier trimestre 2024, selon les assurances des sociétés de tutelle ».
Gouvernement : le premier lot de gaz mauritanien exporté se fera début 2024
Le PDG par intérim de BP, Murray Auchincloss, a confirmé mardi lors d’une conférence de presse que la société britannique se concentre actuellement sur l’avancement de la première phase du projet de champ de gaz naturel liquéfié Ahmeyim partagé entre la Mauritanie et le Sénégal.

Dans son discours aux analystes dans le cadre des commentaires sur les résultats du 3e trimestre, Auchincloss a confirmé que l’entreprise s’approche de la ligne de départ l’exploitation du projet, après que le développement a souffert de retards et du remplacement de l’entrepreneur principal, selon ses termes.

Taqadoumy

Le maire de Ndiago sur l’exploitation du gaz : nos frères sénégalais en tirent un meilleur profit que nous

Dans un entretien au Calame diffusé, ce jeudi 2 novembre, l’ancien ministre et maire de Ndiago, Boydiel Ould Houmeid, est interrogé sur l’exploitation du projet gazier Grand-Tortue Ahmeyim (GTA), situé entre la Mauritanie et le Sénégal.
Le maire de Ndiago sur l’exploitation du gaz : nos frères sénégalais en tirent un meilleur profit que nousgaz
« Nous espérons que toute la Mauritanie pourra bénéficier des retombées de cette exploitation, surtout en ce qui concerne la main d'œuvre, bien que cette première phase se déroule en mer, donc avare en main d'œuvre non qualifiée », a-t-il déclaré.

« Nous constatons que nos frères sénégalais de la mairie d'en face –celle de Saint-Louis – en tirent un meilleur profit que nous, puisque l'État sénégalais les associe à tout ce qu'il fait, alors que notre gouvernement nous ignore complètement. Je vous donne un exemple simple », a-t-il ajouté.

« Les Sénégalais ont agrandi leur aéroport et profitent de l'accroissement du trafic aérien entre la plateforme, Dakar et l'étranger, tandis qu'ici, nous avons certes construit un port – une bonne chose, en soi – mais il n’est toujours pas opérationnel à ce jour, à cause d'une route de quarante-deux kilomètres qui a coûté les yeux de la tête et dont l’achèvement traîne depuis trois ans », a encore affirmé le maire de Ndiago.

Par Babacar BAYE NDIAYE
Pour Cridem