La ministre de l’Action sociale: Nous saluons tout texte législatif respectant les constantes islamiques pour la lutte contre la violence contre les femmes

sur le projet de loi contre les VBG le MASEF par la voix de son ministre donne son avis

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La ministre de l’Action sociale, de l’Enfance et de la Famille, Mme Saviya Mint N’Tehah, a indiqué que toute amélioration des indicateurs liés à la situation de la de la femme n’aura pas l’impact nécessaire sans le renforcement de l’arsenal juridique la protégeant contre les différentes formes de violence, de ségrégation et d’exclusion.
 La ministre de l’Action sociale: Nous saluons tout texte législatif respectant les constantes islamiques pour la lutte contre la violence contre les femmes
Elle a ajouté qu’elle salue, dans ce cadre, tout texte juridique respectant les constantes islamiques et nos valeurs civilisationnelles destiné à lutter contre la violences à l’encontre de la femme et de la fille. Ces propos ont eu lieu au cours d’un cercle de discussion sur les droits de la femme dans l’Islam, en marge d’une cérémonie d’Iftar, organisée, vendredi soir à Nouakchott par l’Observatoire national des droits de la femme et de la fille.

Cet évènement est organisé, en collaboration avec le PNUD, dans le cadre des festivités marquant la fête internationale de la femme ainsi que dans le cadre de la 68eme réunion de la commission charge du suivi de la situation des femmes dans le monde, et ce dans le but de rechercher des solutions urgentes relatives à ses droits.

La ministre a souligné que le gouvernement est déterminé à poursuivre la modernisation du code de la famille, conformément aux changements intervenus au niveau de la situation des gens et de la gestion de leurs affaires familiales dont les conflits familiaux qui n’existaient pas dans le passé et les complications de la vie quotidienne.

Elle a précisé que le ministère en tant secteur gouvernemental de tutelle, s’agissant des questions des femmes, a œuvré pour l’autonomisation économique de la femme, le renforcement de sa place sociale et la mise en place des mécanismes lui permettant d’appuyer sa participation politique et d’assurer son accès à la sphère de prises des décisions, en plus du renforcement de l’arsenal juridique garantissant ses droits.

De son côté, la présidente de l’Observatoire national pour les droits de la femme et de la fille, Mme Mehla Ahmed Talebna, a indiqué que la mission de l’Observatoire est destinée à tous, femmes et hommes, à savoir insister sur la nécessité d’œuvrer à la réforme de la société, à rendre disponible l’enseignement gratuit et à éduquer les générations futures sur des bases saines, à protéger leurs droits et à préserver leur dignité, soulignant que cette responsabilité incombe à tous, Imams de mosquées, notables et autres.

Elle a souligné que l’Observatoire national pour les droits des femmes et des filles découle dans sa mission de notre culture, de nos valeurs et des principes et valeurs islamiques et s’intéresse à la protection de nos traditions positives et constructives, précisant que l’Islam a préservé la dignité de la femme et lui a redonné la place qu’elle a perdue tout comme il lui a donné beaucoup de droits, notant que malgré cela beaucoup de sociétés ont encore des considérations sur les femmes qui n’ont rien à voir avec l’Islam.

Elle a ajouté en disant: Nous saisissons tous que la volonté politique existe, que des décisions ont été prises et que le gouvernement s’emploie à appliquer des politiques et des programmes sociaux utiles, malgré cela la femme souffre encore de l’arbitraire et de l’exclusion dans différents domaines.

Le secrétaire général de l’association des oulémas, M. Cheikh Ould Saleh, a précisé que la femme était parmi les premiers à entrer dans l’Islam qui était le premier à à lui donner une place centrale, soulignant que les droits des femmes sont préservés par notre Sainte religion.

Le représentant résident du PNUD, M. Mansour N’Diaye, a noté, lui, que cette rencontre est considérée comme une plateforme pour l’échange des idées et pour aborder tout ce que le pays peut donner dans beaucoup de domaines en faveur des femmes en vue de relever les défis liés au développement économique et au progrès du pays.

Les participants ont discuté de plusieurs axes comme les droits humains dans l’Islam, le droit à la dignité, au respect et à l’intérêt, l’autonomisation, l’enseignement et la formation.
AMI