Gaffes sur les routes
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Un à un, quatre individus ayant commis des infractions sur les routes nationales ont été successivement mis aux arrêts pour actes "illégaux" et présentés devant le Procureur de la République de Nouakchott- sud, dans le courant du mois de juin dernier. Objets de plaintes déposées par la sécurité routière, ils ont été déférés à la prison de Dar Naïm.
Dans le même laps de temps, deux autres automobilistes ont été conduits devant la Justice, pour des faits similaires ; le premier roulait sur l’axe Nouakchott- Nouadhibou et le second, entre la capitale du pays et la ville de Rosso. Ayant été captés par les radars interurbains pour excès de vitesse, chacun d’entre eux a tenté d’échapper à l’amende de l’agent de la sécurité routière qui les a interpellés et à qui, ils ont proposé des billets de banque.
Ces six automobilistes ont ceci en commun, qu’ils ont cru que pour se sotir d’affaire, il fallait simplement user de "sa poche", en ayant recours à la corruption, le procédé étant courant dans les rues de Nouakchott, comme dans celles de nombre de capitales africaines, voire au-delà ! D’habitude, cela « arrange » et l’automobiliste et l’agent de police. Le premier se « libère » de la contrainte policière et le second s’en sort avec des montants qui lui permettent d’arrondir ses fins de mois.
S’agit-il alors là d’une rupture dans les comportements des agents de la sécuité routireou s’agit-il tout simplement Groupement chargé de la sécurité des routes, ou s’il s’agit simplement d’exceptions éphémères dictées par une conjoncture donnée ? En attendant de trouver la réponse, ils seront certainement très peu nombreux les Automobilistes qui vont d’emblée se jeter mains et bras liés pour proposer de l’argent à l’agent de police qui les interpellerait.
AB

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